RÉFUGIÉS, COUP D’ARRÊT, par François Leclerc

Billet invité

Comme prévu, tout leur réussit ! En raison de l’exode massif des réfugiés, une gigantesque confusion s’est instaurée sur la route des Balkans. La Bavière étant débordée par l’afflux de ceux qui cherchent refuge en Allemagne, Berlin a décidé dimanche de rétablir pour une durée non précisée le contrôle de ses frontières. La Hongrie, qui a annoncé en faire de même demain mardi, évacue vers l’Autriche par trains spéciaux et sans formalités les réfugiés qui s’y trouvaient retenus ou ont réussi à y entrer in extremis. Pays de transit, l’Autriche est prise en tenaille entre les deux et … Lire la suite

RAPPELS HISTORIQUES GERMANO-PORTUGAIS, par François Leclerc

Billet invité.

Vingt familles de langue allemande installées de longue date dans le Sud du Portugal, dans les environs de la ville d’Aljezur où ils pratiquent l’agriculture bio, ont lancé un appel en faveur des réfugiés. Ils s’adressent à leurs compatriotes Allemands et Autrichiens résidents dans tout le pays, mais aussi aux Anglais et aux Hollandais qui se sont également fondus dans la société portugaise au cours des décennies précédentes.

LA ROUTE DE LA HONTE, par François Leclerc

Billet invité.

De réunion en réunion, les hautes autorités européennes parviendront peut-être à s’entendre pour accueillir les 120.000 réfugiés supplémentaires dont Jean-Claude Juncker défend avec conviction la répartition. Les représentants polonais, tchèque, slovaque et hongrois rencontrent aujourd’hui ceux de l’Allemagne et du Luxembourg en raison de leur refus ou réticences à accepter le plan proposé. Les ministres de l’intérieur des 28 les suivront lundi prochain, mais il faudra sans doute attendre le sommet des chefs d’État et de gouvernement, prévu à la mi-octobre, pour que le dossier soit complètement bouclé. Le temps de trouver une solution, le nombre des demandeurs … Lire la suite

LES MOTS DEVIENNENT JUSTES, LES ACTES PAS ENCORE, par François Leclerc

Billet invité.

En reconnaissant être confrontés à un exode de réfugiés, les dirigeants européens ont fini par trouver les mots justes qu’ils évitaient de prononcer. En annonçant qu’il va se poursuivre des années, sa vraie dimension a été reconnue par l’ONU et Donald Tusk, le président du Conseil européen. Des pays se vident de leur population pour cause de guerre sans fin, de dictature dans le cas de l’Érythrée.

RÉFUGIES : TOUT RESTE A FAIRE ! par François Leclerc

Billet invité.

De premières offres gouvernementales d’accueil de réfugiés succèdent au long silence qu’Angela Merkel avait rompu de sa seule autorité en dérogeant aux accords de Schengen pour les accueillir. Les dirigeants européens les calquent sur la proposition de la Commission qui sera officialisée mercredi, mais qui devra être ensuite formellement adoptée. L’asile devrait être accordé à 160.000 d’entre eux au total, à condition que la répartition proposée soit entérinée, ainsi qu’une clause financière dérogatoire destinée aux récalcitrants qui semble être toujours d’actualité. Si plus se présentent dans le cours de deux années qu’elle entend couvrir, comme très vraisemblable, il … Lire la suite

SOLIDARITÉS ET SMARTPHONES, par François Leclerc

Billet invité.

Il y avait Calais, il y a désormais Budapest, en attendant d’autres points de fixation. Mais il va falloir se rendre à l’évidence : s’il est toujours possible de bloquer ponctuellement les réfugiés, on ne peut arrêter un exode en marche. Antonio Guterres, le haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR), a d’ailleurs appelé à répartir 200.000 demandeurs d’asile, dépassant déjà les objectifs de répartition des réfugiés sur lesquels un accord européen ne s’est pas encore fait. En attendant, une course poursuite est engagée avec la construction du mur à la frontière hongroise : hier, 5.600 réfugiés sont … Lire la suite

L’EXODE NE FAIT QUE COMMENCER, par François Leclerc

Billet invité.

La police tchèque inscrivant au marqueur le numéro de la pièce d’identité des réfugiés sur leurs mains, et les autorités hongroises les trompant pour les faire monter dans des trains les menant dans des camps afin qu’ils quittent Budapest, l’ignominie aux résonances douteuses aura atteint des sommets, pour ne parler que des vivants. Les réfugiés sont des êtres humains rappellent sur des pancartes les volontaires qui se portent à leur secours, comme si cela n’allait pas de soi. Eux continuent à être laissés à eux-mêmes quand ce n’est pas aux passeurs, et traités par les autorités comme des … Lire la suite